Les quotidiens traitent mardi en priorité de la suppression annoncée de certaines agences publiques ou directions, dans le cadre de la mission de rationalisation des structures de l’Etat conduite par le nouveau pouvoir.‘’Macky Sall dissout le G 59’’ et donne mandat aux services concernés de procéder à un audit des ‘’prédateurs des deniers publics’’, informe Le Quotidien dont le titre est illustré par une image du président de la République et du chef de l’inspection générale d’Etat Nafi Ngom Ndour.‘’Macky Sall administre une grande thérapie aux structures de l’Etat paralysée par une grande dispersion.
Ainsi, 59 d’entre elles ont été officiellement rayées de la carte’’. S’y ajoute ‘’une mutation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite en Cour de répression des crimes économiques et financiers’’, rapporte Le Quotidien.Pourtant, Walfadjri juge que le chef de l’Etat, par ses décisions, ‘’assure le service minimum’’ simplement. ‘’Au regard du nombre (d’agences destinées à être supprimées), cela fait beaucoup. A y regarder de prés, cela ressemble plutôt à du saupoudrage’’, écrit ce quotidien.
‘’Les agences supprimées par Macky Sall étaient essentiellement des coquilles vides, avec des directions fantômes. Et il en reste toujours vingt et une. Pour qui voudrait lutter contre une +agenciarisation+ de l’Etat, il y a encore du travail à faire’’, juge encore Walfadjri.Lecture à peu près similaire du Populaire qui relève que le chef de l’Etat ‘’annonce l’hécatombe des agences et n’en supprime que 9’’ finalement. ‘’Macky (Sall) oublie sa promesse’’, note ainsi le journal à travers sa manchette du jour.‘’Quand Macky Sall parlait de supprimer des directions et agences, pour réduire le train de vie de l’Etat et faire des économies budgétaires, on pensait bien qu’il allait tailler dans cette faune de structures qui avaient été érigées en parallèle à l’Etat’’, mentionne Le Populaire.
Au vu du résultat, le journal de s’interroger : ‘’Alors, qui est fou pour priver son pouvoir d’un mécanisme aussi ingénieux pour entretenir la clientèle politique, asseoir et élargir les bases de ses camps et clans politiques ?’’.‘’Si, dans le principe, l’initiative est à saluer parce qu’elle correspond à une promesse électorale, il reste cependant des correctifs à apporter pour une meilleure rationalisation de l’action administrative. Il ne devrait pas seulement s’agir de faire quelques coupes dans le dispositif’’, fait également observer L’Office.‘’Macky sur tous les fronts’’, souligne pour sa part le quotidien Enquête, relevant qu’en plus de la création annoncée d’une Commission de biens mal acquis, 9 agences, 41 directions, 2 cellules, 4 directions générales et une société nationale passent à la trappe.‘’Un véritable parfum d’assainissement émane de la Présidence de la République.
D’où le chef de l’Etat a annoncé la suppression de 59 structures jugées inopportunes et inefficaces en perspective de la nouvelle gouvernance visée par le Sénégal depuis le 25 mars 2012’’, écrit Enquête.‘’Attention ! Macky (Sall) s’arme d’une Cour’’, titre pour sa part L’Observateur, pour annoncer la création de la Cour de répression des crimes économiques et financiers et de l’Office nationale anti-corruption. A propos justement de l’enrichissement illicite, il a déclaré que ‘’la loi est là pour tout le monde’’, rapporte L’Observateur.Toujours est-il que pour Rewmi quotidien, ce sont les partenaires au développement qui ‘’obligent Macky (Sall) à +auditer+ Wade’’. ‘’La situation est sérieuse, très sérieuse’’ même, commente le journal en allusion à l’héritage laissée par l’ancien régime dont la gestion se trouve ainsi décriée.
Divers autres sujets sont également abordés par les quotidiens, avec notamment le quotidien L’AS ouvrant sur une interview de Barthélémy Dias. ‘’On veut faire de moi un otage’’, déclare au journal le jeune maire socialiste de Sicap-Mermoz, emprisonné depuis environ 3 mois.Il avait été arrêté suite à la mort du nervi Ndiage Diouf, faisant partie d’un groupe de personnes venus rôder aux environs de sa mairie avec l’intention de la saccager. Suite à des échanges de coups de feu, Ndiaga Diouf avait été tué. Mais Barthélémy Dias n’aurait rien à voir avec cette mort, selon des informations de presse, et devrait sortir de prison bientôt.Alors que le Pays au quotidien fait focus sur l’administration pénitentiaire, ‘’minée par le népotisme, à travers notamment ‘’une gestion +peu orthodoxe+ des effectifs’’, Direct Info ouvre sur la ‘’nébuleuse’’ représentée par le Centre internationale du commerce extérieur du Sénégal.
‘’Le CICES a révélé hier (lundi) sa face hideuse’’, à l’occasion d’une visite du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat mata Sy Diallo. ‘’La boulimie foncière du régime sortant est passée par là’’, commente ce quotidien. De fait, la survie même du CICES se trouverait menacée par le rétrécissement de l’espace foncier qui lui était dédiée à sa création.‘’Le monde rural voir rouge’’, rapporte Sud Quotidien, selon qui ‘’la faim s’empare du monde rural’’. ‘’Quand les populations rurales bradent les semences pour acheter la nourriture, les prochaines élections législatives et autres querelles de positionnement dans l’arène politique leur importent peu’’, écrit le journal.La Tribune annonce à Grand-Yoff, un quartier populaire dakarois, des lesbiennes est à recherche de lesbiennes ‘’délinquantes’’ qui ont joué un film de 15 mn.
‘’Une affaire qui fait scandale’’ dans ce quartier, note le quotidien.Le football est à la une des quotidiens sportifs, à l’image de Walf Sports qui rapporte que les règles de la FIFA et de l’UEFA, relatives à la libération des joueurs, ‘’font obstacle’’ au match amical que le Sénégal doit livrer contre le Maroc le 25 mai prochain.De toutes les façons, Papiss Demba Cissé, l’attaquant sénégalais de Newcastle, au sein de l’élite anglaise, est décidé à démontrer que ‘’le Sénégal n’est pas mort’’, selon des propos rapportés par le quotidien Stades.
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